Compte rendu de la deuxième réunion de
BORDEAUX LABEL RÉVEILLEZ 2013
« Une Histoire vraie »
Chacun ayant amené une bouteille, nous avons bien bu, et nous avons admiré les œuvres de la Fondation comme le cabinet des curiosités, avec notamment la pierre qui bouge toute seule, ou la radiographie de chou, preuve scientifique pour ceux qui en doutaient que ce sont bien les garçons et pas les filles qui naissent dans ce légume.
Nous étions environ deux fois plus que lors de la première réunion, ce qui veut dire qu’à cette vitesse-là, la réunion de décembre devra se dérouler à la Patinoire de Mériadeck !
Nous avons fini dans un bar célèbre de la Victoire, jusqu’au bout de la nuit.
LABEL REVEILLEZ 2013
Nous avons décidé que cette démarche, que certains prennent pour une fausse bonne idée, était une fausse mauvaise idée. Ayant senti de la part des récalcitrants une certaine méfiance vis à vis de cette initiative, nous pensons juste qu’il est parfois intéressant de prendre au pied de la lettre les proclamations des politiques, que cela peut même parfois être une forme intelligente et pas juste destructive d’opposition.
Au lieu de perdre du temps à se demander s’il ne faudrait pas prendre une autre date que 2013, nous pensons qu’en gardant cette échéance qui nous a été imposée de manière aléatoire par les circonstances d’une candidature dans laquelle nous ne nous reconnaissions pas forcément, nous refusons la règle du jeu et la décision finale de la commission européenne, à savoir qu’il ne se passera rien de particulier en 2013 à Bordeaux.
Si cet argument ne convainc pas certains, qu’ils viennent à la prochaine réunion, on peut toujours en parler.
Nous avons aussi entendu certaines personnes dire qu’il ne fallait pas attendre 2013 pour faire bouger Bordeaux, pour qu’il se passe quelque chose. Nous leur répondons : nous n’attendons pas, et nous avons décidé la chose suivante :
La démarche que nous engageons
"Bordeaux Label Réveillez 2013" est un objet artistique protéiforme, multidisciplinaire, mais c’est une œuvre d’art en soi. Jamais terminée, toujours imparfaite, une œuvre sous forme d’un laboratoire, elle n’arrêtera pas de bouger, de changer, et ce seront ceux qui voudront s’y investir qui la feront.
est une œuvre d’art en soi
Ainsi, quoi qu’il arrive, nous n’espérons pas qu’il se passera quelque chose en 2013, nous déclarons, dès aujourd’hui, que cet objet est déjà vivant, et nous considérons les réunions comme faisant parti de l’œuvre.
C’est donc maintenant qu’il commence à se passer quelque chose.
2013 est une date prétexte, mais nous en avons besoin afin de déterminer un avant, un pendant, un après. Nous avons besoin d’une date pour mettre en route des projets qui trouveront un certain aboutissement en 2013, mais cette date ne sera pas une fin en soi, juste une étape.
Les projets que nous allons étudier ne se termineront pas à cette date-là, il faudra penser à leur continuation.
Par exemple, si nous réussissons à mettre en route en 2013 une cinémathèque, nous pourrons dans les années précédant 2013 faire des projections des acquisitions (copies de film) de ce future lieu dédié à la cinéphilie, mais il est bien évident que cette cinémathèque que nous appelons de nos vœux n’aurait aucune raison de s’arrêter de fonctionner après 2013.
De même, si nous mettons en route des orchestres de quartiers, en les aidant à s’organiser, à trouver des lieux de répétitions, nous pourrons leur proposer de prendre contact un invité de leur choix, français ou étranger, avec lequel ils démarreront une collaboration qui pourra déboucher sur un ou des concerts en 2013. Mais passé cette date, il n’y a aucune raison pour que ces groupes disparaissent, et pour que les lieux de répétitions ne continuent pas à servir.
La démarche étant une œuvre en soi, les projets seront tous pris au sérieux, en tant qu’objets poétiques, qu’ils deviennent un jour réels ou pas. Après tout, le bateau ivre n’a jamais existé dans la réalité… Certains membres de l’association avaient imaginé il y a quelques temps la verticalisation de la passerelle Eiffel; les bénévoles de l’ex Bordeaux 2013 nous l’ont confirmé, cette érection imaginaire a fait énormément réagir, des gens même ont écrit à Sud Ouest pour protester contre ce projet, et beaucoup l’ont pris très au sérieux. Ils ont eu raison, non pas parce que cette idée sera mise en œuvre réellement, mais tout simplement parce qu’en faisant travailler leur imaginaire, elle existe déjà. Nous allons donc continuer à étudier des projets qui peut-être ne seront que des extrapolations poétiques, peut-être pas, car pour nous, l’important, c’est le chemin.
Ce site internet est fait pour recueillir les propositions et les réactions aux projets. Il fait partie intégrante de l’œuvre que nous commençons à inventer.
Les projets
Nous avons donc commencé à imaginer des projets divers et variés.
Dans le désordre :
- Un musée du jeu de mots.
Voici les premières acquisitions de ce musée:
"Le kiwi" © Fondation Raffy
"La Raie au Porc" © Fondation Raffy
"Henri Salvador Dali" © Leonard Zelig
- La cinémathèque.
- L’album Panini de Bordeaux.
- Des orchestres de quartier.
- Un répertoire de chansons de stade.
- Le match des 3 "M".
- Un centre d’art pour les enfants.
- Un enterrement du Port de Bordeaux
- La réhabilitation d’une ceinture maraîchère
Les projets sont encore trop peu nombreux
Les éditeurs, écrivains, architectes, gens de théâtre, musiciens classique ou jazz, danseurs ne se sont pas encore manifestés. Qu’ils n’hésitent pas. Nous avons besoin d’eux.
Les projets sont encore trop peu nombreux
Les éditeurs, écrivains, architectes, gens de théâtre, musiciens classique ou jazz, danseurs ne se sont pas encore manifestés. Qu’ils n’hésitent pas. Nous avons besoin d’eux.
Nous avons aussi décidé que chaque réunion se déroulerait le premier mercredi de chaque mois.
La troisième réunion aura donc lieu
mercredi 4 mars
à la FONDATION RAFFY
(73 rue de la Rousselle)
Nous commencerons à 19h00.
(Bouteilles, idées, etc…)
"Henri Salvador Dali" est une nouvelle acquisition du Musée du Jeu de Mots
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